Extrait de l’introduction de “121 astuces de sophrologie et autres petits bonheurs”
A l’université de Harvard aux États-Unis, le cours du professeur Tal Ben Shahar, «professeur de Bonheur», est le plus fréquenté !
Force est de constater également que la manière de penser la plus répandue dans notre société est plutôt de l’ordre de la focalisation sur le négatif. Un vrai déséquilibre pour l’être humain mis en évidence au quotidien ; il suffit de regarder les informations diffusées par certains médias…
Nous n’avons pas le pouvoir de changer le monde, mais de changer notre façon de penser, de voir la vie, de lâcher prise sur certaines choses. Nous seuls avons la possibilité, la responsabilité dirais-je, de nous rendre plus heureux.
Sans être égoïste, je suis convaincue que la personne la plus importante, c’est d’abord vous… j’ai souvent constaté dans mon quotidien que le sentiment d’être agréable que j’éprouvais changeait considérablement la qualité de ma relation aux autres.
Et ce qui favorise l’émergence d’un état plus serein, c’est de prendre le temps de se poser, d’arrêter de courir après le temps ou les résultats, d’oublier les fausses urgences, de cesser parfois d’agir et de vouloir pour passer à la présence attentive et respectueuse à soi et au Monde.
Arrêtez-vous, observez, respirez !
Cela ne veut pas dire que pour être plus positif et heureux de l’être, il nous faille lutter contre le négatif, ou essayer désespérément d’obtenir une absence de négatif. Ce serait plutôt nous intéresser, tous les jours, à ce qui va bien dans tous les aspects et domaines de notre vie, de chercher et cultiver nos ressources, multiplier et ressentir pleinement ce qui est bon pour nous. Ce qui permet petit à petit de faire reculer la place du négatif.
De nombreuses études scientifiques nomment clairement maintenant les effets positifs des différentes techniques de bien-être sur la santé globale. Aux États-Unis, 200 hôpitaux utilisent des techniques de respiration et de méditation pour traiter les personnes dépressives en accompagnement complémentaire. Les résultats sont éloquents au bout de deux mois : anxiété et pression sanguine diminuées, système immunitaire renforcé et intérêt retrouvé pour autrui.
Biographie de l’auteur
Elle forme par ailleurs de futurs sophrologues et intervient auprès de centres de formation adultes aux métiers de la petite enfance.
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